Un matin d'Automne, mon périple m'amena jusque dans une forêt. Tout été silencieux. Je continuais ma marche paisible quand soudain, une bête surgit devant moi. A la vitesse de l'éclair, je dégainai mon coutelas et commençai un rude combat. La bête était féroce et semblait prête à me réduire en charpie. Seulement voilà, je n'étais pas seulement muni d'un coutelas, j'avais également mes pouvoirs elfiques. J'avais fait promesse de ne les utiliser qu'en cas d'urgence. Est-ce que ce faire attaquer par une bête affamée été une urgence ? Pendant que je réfléchissais, la bête me bondit dessus, j'esquivai juste à temps. Je pris une décision, j'allais utiliser pour la première fois mes pouvoirs. Je joins les mains et en me concentrant, je réussis à en extraire une boule lumineuse d'une couleur bleutée. Rassemblant mon courage et courant face à la bête je lançai cette boule lumineuse qui alla s'écraser tout droit sur l'animal. "Juste assommé", constatai-je. Je poursuivis ma route. Un peu plus loin, deux jeunes elfes jouaient aux abords d'un ruisseau. Je les observai un instant. Des souvenirs joyeux me revinrent alors en mémoire. Mais quand je repensai à ce qui m'avais fait quitter mon ancien territoire, cette impression de chaleur s'échappa. Non, je ne devais pas faiblir. Alors, détournant le regard, je repris la route sur un sentier sinueux qui se tortillait à travers les arbres de la forêt d'Avine.

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Je continuais mon chemin, soucieux du manque d'habitants dans la forêt. Un bruit lointain me parvint. Puis, entre deux branches feuillues, je vis qu'un éclair venait de déchirait le ciel. La pluie commença à tomber. Les gouttes d'eau ruisselaient sur mes joues. Une sensation étrange m'envahit. J'avais l'impression d'être triste et heureux en même temps. J'ignorais la cause de cette émotion si soudaine. Plus loin, j'aperçus dans les buissons, un regard flamboyant qui m'épiait. En un éclair, il disparut et cette impression de joie mêlait à la tristesse s'estompa. Un mage noir. C'était la seul possibilité. Saisissant mon coutelas, je bondis entre les rochers, tentant de poursuivre mon ennemi. En vain. Il avait disparu. La pluie continuait de tomber. Le vent caressait à présent mes cheveux, les feuilles et mêmes l'eau de la rivière. Je m'abritai sous un arbre et attendis. L'orage qui avait éclaté quelques minutes plus tôt, ne semblait pas décider à s’arrêter. Je pris mon mal en patience. Au loin, un bruit de terre, battu par les sabots d'un cheval me parvint. Il venait dans ma direction. J'appelai à l'aide. J’espérais qu'un elfe vienne m'aider, je ne me sentais pas en états de combattre seul. Je ne pouvais pas. J'étais trop épuisé par la longue marche que j'avais effectué jusqu'ici.